En présence d’une vingtaine de personnes, le conseil municipal et les associations d’anciens combattants ont commémoré le 18 juin l’appel historique à la résistance du 18 juin 1940 lancé par le général de Gaulle invitant à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi.
Des gerbes ont été déposées au pied du monument aux Morts et le texte de l’appel a été lu à haute voix.
***************************************************************************************
Message de Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées
« A mesure que s’envolaient les mots irrévocables, je sentais en moi-même se terminer une vie, celle que j’avais menée dans le cadre d’une France solide et d’une indivisible armée. »
Ainsi, dans ses Mémoires de guerre, Charles de Gaulle décrit les minutes durant lesquelles sa voix porte un message décisif au cœur de la tragédie nationale. Ces instants marquent un avant et un après pour un homme désormais jeté « hors de toutes les séries ». Ce général de 49 ans, inconnu du grand public, se dit prêt à assumer l’honneur de la France à un des pires moments de son histoire nationale.
Dans des heures sombres, le général de Gaulle a insufflé l’espoir et a allumé une lueur. Cette lueur, peu la virent, mais cette certaine idée de la France, c’était celle de la France Libre.
Dans l’effondrement généralisé, les mots simples et graves de l’Appel du 18 juin ont constitué un ferment d’espérance pour les Français qui refusaient d’accepter la défaite. Ces mots étaient une réponse pour tous ceux qui ne se résignaient pas et pour tous ceux qui voulaient se battre. Dès lors, ces hommes et ces femmes savaient que la poursuite du combat militaire, moral et politique était possible.
Tant d’épreuves, tant de bravoure et tant de sacrifices ont été nécessaires pour sauver l’honneur de la patrie, pour mener la Libération de notre pays aux côtés des Alliés, pour placer la France dans le camp des vainqueurs et pour restaurer la République !
Aujourd’hui, nous rendons hommage à l’homme du 18 juin. Nous honorons également la mémoire des hommes et des femmes des Forces Françaises Libres et de « l’armée des ombres ». Nous saluons les morts de Bir-Hakeim et le plus d’un millier d’exécutés du Mont-Valérien, les combattants de Kieffer et les maquisards, les résistants du Limousin et les soldats de Provence.
Les mots de l’Appel du 18 juin 1940 appartiennent à notre patrimoine collectif et ont contribué à forger une part de l’identité de notre Nation. 79 ans après, avec ces mots, nous continuons à écrire l’histoire de la France et à porter haut les valeurs de la République.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.