Ce jeudi 23 juillet, quelques adjoints sont allés visiter le tribunal pour faire un état des lieux de ce qui pourrait être fait pour sauver le bâtiment.
Le tribunal n’étant plus en fonction depuis près de 20 ans, il se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement important : débris, faux plafonds rompus…. La charpente et la façade restent pourtant en bon état. Mais le problème essentiel réside dans l’infiltration d’eau qui détériore fortement la structure.
Quelles sont les possibilités ?
Les options pour sauver le bâtiment sont très encadrées. Bien que non classé, le tribunal est reconnu « bâtiment remarquable » et devra être suivi de près par l’ABF (Architecte des Bâtiments de France) quels que soient les travaux engagés. De plus, la réglementation par l’AVAP (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) interdit sa démolition pure et simple. Celui-ci peut être modifié, transformé, mais non démoli. En effet, il est nécessaire de conserver les volumes.
Par le passé, deux options avaient été envisagées : en faire un théâtre afin que le Hall de Paris retrouve sa fonction originelle de marché, ou encore y installer la MES (Maison de l’Emploi et de la Solidarité). La seconde solution n’a pu voir le jour pour cause de manque de subventions.
Des idées germent
Luc Portes, premier adjoint, et présent lors de la visite, assure d’une volonté forte des élus de sauvegarder ce bâtiment. La démarche première doit être de le sécuriser.
Le tribunal étant situé dans un quartier prioritaire, celui-ci a fait l’objet d’une étude dans le cadre de la politique de la ville sur le volet rénovation urbaine. Celle-ci a passé en revue plusieurs hypothèses qui sont à l’heure actuelle en cours de travail, notamment au niveau du chiffrage.
Plusieurs pistes de réflexion sont donc actuellement en cours pour l’avenir de cette structure.
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