En écoutant les morceaux du Boléro de Ravel, cette conférence, initiée par la compagnie Didier Théron, avait pour objectif d’initier les élèves aux deux écritures : musicale et chorégraphique. Décortiquant le son de base en écoutant les rythmes de la caisse claire, le principe d’accumulation et de crescendo, leur variété et leur répétition ont été expliqués au jeune public, afin qu’ils s’approprient cette vison contemporaine du Boléro.
Ce soir à 21 heures, c’est un moment de grâce qui attend les spectateurs au Hall de Paris avec ce spectacle de la compagnie montpelliéraine. Conçu comme un triptyque – le Shanghai Boléro est construit autour de l’œuvre de Ravel, déclinée sous trois formes chorégraphiques convoquant tour à tour puis simultanément les femmes et les hommes.
Par la danse, Didier Théron propose de regarder autrement ce Boléro inscrit dans notre mémoire collective. Porté par le principe de composition simple et fort de l’oeuvre, il aborde par le travail du corps la sensualité, l’érotisme, l’héroïsme.
Didier Théron s’est formé à la danse auprès de Merce Cunnigham, Dominique Bagouet et Trista Brown. Il fond sa compagnie en 1987. Il oriente ses recherches chorégraphiques autour des notions d’écriture et de graphie pour révéler la danse comme parole.
Enfin, le Service Culturel propose samedi 1er février un stage de danse avec la compagnie Didier Théron, le 1er février à 10 heures dans les salles 21 et Thierry Malandain du Centre Culturel, rue de la Solidarité. Les notions simples de danse contemporaine seront abordées : notion de poids, d’espace, de dynamique, d’écoute. Le travail d’atelier s’articulera autour de l’observation et de l’improvisation des adolescents.
A la fin de ce stage, le verre de l’amitié sera partagé.