Après avoir visité Montauban, amateurs et spécialistes en archéologie ont découvert Moissac. Accueillis par Chantal Fraïsse et en présence de Jean-Paul Nunzi devant le portail pour un aperçu historique, ils ont ensuite assisté à une présentation de l’abbatiale Saint-Pierre et de son mobilier datant de l’époque Renaissance. Les visites du cloître, de la Chapelle du collège des Doctrinaires et de l’église Saint-Martin composaient cet après-midi riche et intense en acquisition de connaissances.
Après Moissac, les congressistes, venant de la France entière, feront étape pendant toute cette semaine à Piquecos, Montpezat-de-Quercy, Lauzerte, Bruniquel, Saint-Antonin-Noble-Val, Auvillar, entre autres, afin de continuer à s’émerveiller devant les particularités patrimoniales qui composent le département.
La Société Française d’Archéologie – contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire – ne s’occupe pas de fouilles. Fondée en 1834 par un amoureux du Moyen Âge, sa première mission fut la découverte et la sauvegarde d’un patrimoine architectural qui était alors en grand péril. Le champ d’intérêt de la Société Française d’Archéologie-SFA- s’est élargi vers des périodes plus récentes, mais l’esprit qui l’anime aujourd’hui reste celui des débuts pionniers : diffuser la connaissance à travers des publications scientifiques de haut niveau.
Association loi 1901 reconnue d’utilité publique, la Société Française d’Archéologie a aussi su maintenir son originalité en réunissant professionnels et amateurs au sein d’activités communes : cycles de conférences et surtout, visite de monuments dans le cadre du Congrès archéologique annuel, qui depuis 1834, réunit chaque année, amateurs et spécialistes pour une rencontre dans un département donné pour en étudier les monuments les plus importants. Cette étude se passant in situ, au contact du monument, et non, comme dans un congrès au sens classique, dans une salle close avec projections.