Le parcours artistique et le talent de Slimane Azem (1918-1983) dans le domaine de la musique ont fait de lui l’un des chanteurs kabyles les plus populaires. Plus de 30 ans après sa disparition, ses chansons sont aujourd’hui reprises par plusieurs générations, aussi bien en France qu’en Algérie. Il a vécu les vingt dernières années de sa vie à Moissac et repose au cimetière municipal.
Son neveu Bruno Azem, l’association Tactikollectif et le service culturel ont œuvré pour la réussite de ces 2 journées en proposant une exposition retraçant la vie de l’artiste, la projection du film « Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés » du réalisateur Rachid Oujdi relatant la vie des hommes immigrés de la 1ère génération arrivés seuls en France dont Slimane Azem a été le témoin et enfin le mini-concert de Kamel Bouyakoub.
Lors de la commémoration du samedi matin, famille, amis et admirateurs de toute la France, sont venus nombreux au cimetière municipal puis au jardin qui porte son nom depuis 2008. Aux côtés des membres de la famille, Muriel Valette, adjointe en charge de la culture, lui a rendu hommage au nom de la municipalité.
En soirée, lors du spectacle « Origines contrôlées », Mouss & Hakim du groupe Zebda ont enflammé le Hall de Paris en évoquant la vie de l’homme et ses chansons dans un répertoire kabyle, arabe et français. Pour ces 2 artistes, « Slimane Azem est le lien éternel qui unit l’Algérie et la France. »
Entourant la stèle du poète disparu, Salah Amokrane-président du Tactikollectif ; Boudjéma Azem, le frère de Slimane Azem ; Malika Azem, sa nièce et Mohand Anemiche, son dernier producteur.
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