Un long mais nécessaire parcours
Une première réunion eut lieu sur ce sujet, le 19 septembre 2011. Elle avait pour objectif le lancement de deux études, dont une portait sur le diagnostic sanitaire du monument.
Etude qui a débouché sur tout un ensemble de préconisations d’intervention et de mesures de conservation.
Cette première réunion fut suivie d’une deuxième, le 31 mai 2012. Il s’agissait de signer une convention d’assistance à maitrise d’ouvrage entre l’Etat et la commune pour la réalisation d’une étude d’évaluation sur l’Abbaye et un diagnostic sur le portail et le cloitre.
Cette mission nécessitant différentes compétences spécifiques, (architecte du patrimoine, historien, archéologue, atelier de restauration, laboratoire, …) une procédure de consultation a été engagée début 2013.
A présent, l’Etat, représenté par la Direction Régionale des Affaires Culturelles, (la DRAC), le Service Territorial de l’Architecture, (le STAP) et l’Agence des Bâtiments de France, avec la commune doivent se prononcer pour retenir une des trois équipes, qui avaient été sélectionnées pour présenter une proposition répondant au cahier des charges établies.
Ces procédures administratives, complexes et minutieuses, (incessant aller/retour entre les partenaires), sont nécessaires dans le processus d’évolution des chantiers patrimoniaux. D’autant plus que ces dossiers, forts couteux, ne peuvent se faire sans le concours financier de tous.
Une fois retenu, le groupement aura sept mois pour rendre ses préconisations de restauration et de conservation. Cette étude bénéficiera du concours financier de l’Etat ; les travaux qui en découleront devraient s’échelonner sur plusieurs exercices budgétaires et bénéficier également d’un financement important de nos partenaires.