A l’issue des deux Conseils de surveillance du Centre Hospitalier de Montauban et du Centre Hospitalier Intercommunal Castelsarrasin/Moissac, tenus en simultané dans chacun des établissements de santé le vendredi 26 juin dernier, une conférence de presse, qui portait sur la présentation des orientations du projet médical commun élaboré entre les deux établissements de santé, était organisée à Moissac en présence de Brigitte Barèges, Maire de Montauban, Présidente du Conseil de Surveillance du CH de Montauban, de Jean-Michel Henryot, Maire de Moissac, Président du Conseil de surveillance du CHI Castelsarrasin/Moissac, de Jean-Philippe Besiers , Maire de Castelsarrasin, Vice-Président, des Présidents des Commissions Médicales des deux Etablissements, les Docteurs Mardegan et Lemaire, et des Directeurs des deux Hôpitaux, Messieurs Bixquert et Cabrières.
De quoi s’agit-il ?
Dans le cadre du projet de loi de modernisation du système de Santé en cours d’examen devant le parlement, qui prévoit la mise en place obligatoire de groupements hospitaliers de territoires, l’Agence Régionale de Santé de Midi-Pyrénées a initié, dès le mois de septembre 2014, l’élaboration d’un projet médical de territoire entre le CHIC Castelsarrasin/Moissac et le CH de Montauban.
Les professionnels des deux établissements ont décidé de mettre en place des équipes médicales de territoire afin de consolider une offre publique de santé structurée, coordonnée et complémentaire sur le Tarn-et-Garonne.
Ces équipes médicales de territoire constituent le pivot du dispositif et permettent d’offrir une stabilité des équipes, de garantir une continuité des soins de qualité équivalente sur chacun des sites, à l’instar de la Fédération des Urgences, qui fonctionne sur ce modèle depuis plus de 15 ans.
Les orientations stratégiques retenues par les deux établissements ont été établies à partir des propositions formulées par les groupes de travail associant à parité des représentants médicaux et non médicaux des deux établissements.
Ce nouvel élan, issu de cette coopération entre les deux établissements, permettra, à n’en pas douter, l’amélioration de la prise en charge des patients dans le domaine de la qualité et la sécurité des soins, et permettra de soutenir des projets ambitieux pour l’hospitalisation publique.
Ils ont dit :
J.M. Henryot : « Il n’y aura pas de vrai avenir sans la mutualisation des moyens. »
B. Barèges : « Les déficits se creusent d’année en année. On n’a pas le choix. La mutualisation des services est réellement nécessaire, tout en poursuivant la continuité des soins sur l’ensemble du territoire. »
J. Ph. Besiers : « Le patient est au centre de cette réflexion et réorganisation. Ce nouveau dispositif, (le Groupement Hospitalier de Territoire), prend en compte la prise en charge totale du patient. »
M. Bixquert : « Il faut une équipe d’au moins 8 personnes pour pouvoir tourner 24h/24, quel que soit le site d’exercice. Avec ce projet de loi, ce sera aux médecins à se déplacer, non aux patients. »
M. Cabrières : « L’égalité d’accès au soin, la proximité d’établissement et le recourt aux spécialités médicales sont trois règles prioritaires qui ont conduit notre réflexion. »
Ce Groupement Hospitalier de territoire est amené à se développer et concernera à moyen terme plusieurs filières de santé.
N’oublions pas que l’Hôpital est un service public, et qu’à ce titre, il doit poursuivre et accroitre ses offres de services et rendre des comptes au public.