Le Musée de Moissac s’est constitué progressivement à partir de l’embryon de collection lapidaire de la Société du Cloître en 1830. En 1929 puis 1937 la collection s’enrichit d’œuvres diverses provenant de la collection du père Belbèze, prieur du monastère des Carmes de Rennes, qui avait acquis l’Hôtellerie Sainte-Foy. Le Musée des Arts et Traditions Populaires ouvre officiellement ses portes en 1951 et prendra plus tard le nom de sa conservatrice, une enfant du pays : Marguerite Vidal. En 2013, les collections ethnographiques sont mises en réserves pour des questions de conservation.
Les collections lapidaires du musée rassemblent des œuvres en lien avec le chantier du cloître de l’abbaye Saint-Pierre de 1100. Elles sont exposées dans les chapelles ouvrant sur le cloître et permettent de comprendre l’évolution de la sculpture romane moissagaise de la fin du XIe au XIIIe siècle.
La collection ethnographique regroupe des éléments de costumes, pièces de faïence, terres cuites, mobiliers… renseignant sur l’histoire de Moissac et de sa population. Elle est présentée lors d’expositions temporaires.
La majeure partie des collections du musée est en réserves, faute d’un espace permanent pour les présenter. Elle est régulièrement sollicitée pour la création d’expositions temporaires présentées dans l’Hôtellerie Sainte-Foy (ancien logis de l’abbé), notamment durant la saison estivale.
À voir à l’abbaye
- La collection lapidaire rassemble des œuvres en lien avec le chantier du cloître de l’abbaye Saint-Pierre de 1100. Présentée dans les chapelles ouvrant sur le cloître, elles permettent de comprendre l’évolution de la sculpture romane à Moissac de la fin du XIe au XIIIe siècle
- Exposition Tapis d’argile : Au Moyen Âge, le décor se développait sur les murs et voûtes des édifices en peinture, sur les vitraux, la sculpture ornait l’architecture… L’abbaye de Moissac en est un remarquable témoignage. A travers cette exposition, nous vous invitons à découvrir un autre aspect de ce décor, celui que les moines foulaient de leurs pieds. Au XIIIe siècle, les sols se couvrent de terre cuite, colorés et décorés dans tout le royaume et Moissac tient une place privilégiée dans cette production. Les pavements du XIIIe siècle ont disparu mais on les connait par la documentation et les recherches archéologiques notamment celles de 2013 qui ont mis au jour le tapis d’argile de la chapelle Notre-Dame de Lembolary. Outre la place de Moissac au sein de cette technique de décor, cette exposition évoquera les procédés de production, et les artisans qui l’ont diffusée le long de la Garonne.